Antonio GARRIDO.....et quelques autres auteurs
Publié : 01 sept. 2017, 09:10
On en parlait sur un autre fil que je ne retrouve plus......
Trois bouquins écrits par cet auteur : "La scribe", " Le lecteur de cadavres" et "Le dernier paradis".
Je les ai lus l'un après l'autre.
"Le lecteur de cadavres" retrace le parcours d'un des premiers médecins légistes, dans la Chine du 12ème siècle, à travers son histoire cahotique, pleine de rebondissements, dans un monde sans pitié. C'est écrit comme un roman policier, avec beaucoup de suspens, j'ai vraiment craqué.
C'est très documenté, on apprend une foule de choses sur la Chine de l'époque.
"Le dernier paradis", c'est l'histoire romancée de quelques travailleurs américains qui, pour fuir la crise des années 30, le chômage, la misère extrême, se sont embarqués pour l'URSS, présentée comme un paradis qui donnait sa chance à tous pour un avenir radieux dans la fraternité et l'union du glorieux peuple Russe en marche ..... (rien de neuf sous le soleil, quoi..)
C'est à travers l'exploitation d'une usine vendue par Ford, clés, ingénieurs, ouvriers et machine-outils en mains, qu'on découvre l'usine "Autozavod" et les purges Staliniennes de l'époque.
Staline était passionné de voiture et rêvait de la réussite de Ford, la Ford A va servir de modèle. (Toute ressemblance avec Ural et Dnepr.... souris )
On peut comparer les méthodes de gestion russes, avec les américaines ou les allemandes, et on comprend mieux comment un pays vérolé par la langue de bois, la propagande,la crainte du chef, de la Guepeou, du NKVD, n'encourage pas vraiment à travailler sérieusement.
Difficile de ne pas penser à Dnepr, Oural et autres Chiang Yang chinetoques de la production récente ou actuelle.....
Bref, j'ai vraiment aimé ce bouquin, qui maintient un bon suspense, à la hauteur de celui du "Lecteur de cadavres".
Quelques petites longueurs à un moment ou à un autre, mais on lui pardonne. Ça doit venir de la langueur slave et de l'abus de vodka....
Bon, quand on l'a fini, on n'a plus vraiment envie de comparer la France à une dictature....
"La scribe" pourrait se définir en comparaison avec "Le nom de la rose" : un roman qui se déroule en pays Franc, en l'an 800, à la veille du sacre de Charlemagne. La belle histoire d'une jeune femme qui, par ses talents d'écriture, de compréhension du Grec et du Latin, va avancer au fil d'une enquête qui met en cause le pouvoir du clergé de l'époque.
Trois bouquins écrits par cet auteur : "La scribe", " Le lecteur de cadavres" et "Le dernier paradis".
Je les ai lus l'un après l'autre.
"Le lecteur de cadavres" retrace le parcours d'un des premiers médecins légistes, dans la Chine du 12ème siècle, à travers son histoire cahotique, pleine de rebondissements, dans un monde sans pitié. C'est écrit comme un roman policier, avec beaucoup de suspens, j'ai vraiment craqué.
C'est très documenté, on apprend une foule de choses sur la Chine de l'époque.
"Le dernier paradis", c'est l'histoire romancée de quelques travailleurs américains qui, pour fuir la crise des années 30, le chômage, la misère extrême, se sont embarqués pour l'URSS, présentée comme un paradis qui donnait sa chance à tous pour un avenir radieux dans la fraternité et l'union du glorieux peuple Russe en marche ..... (rien de neuf sous le soleil, quoi..)
C'est à travers l'exploitation d'une usine vendue par Ford, clés, ingénieurs, ouvriers et machine-outils en mains, qu'on découvre l'usine "Autozavod" et les purges Staliniennes de l'époque.
Staline était passionné de voiture et rêvait de la réussite de Ford, la Ford A va servir de modèle. (Toute ressemblance avec Ural et Dnepr.... souris )
On peut comparer les méthodes de gestion russes, avec les américaines ou les allemandes, et on comprend mieux comment un pays vérolé par la langue de bois, la propagande,la crainte du chef, de la Guepeou, du NKVD, n'encourage pas vraiment à travailler sérieusement.
Difficile de ne pas penser à Dnepr, Oural et autres Chiang Yang chinetoques de la production récente ou actuelle.....
Bref, j'ai vraiment aimé ce bouquin, qui maintient un bon suspense, à la hauteur de celui du "Lecteur de cadavres".
Quelques petites longueurs à un moment ou à un autre, mais on lui pardonne. Ça doit venir de la langueur slave et de l'abus de vodka....
Bon, quand on l'a fini, on n'a plus vraiment envie de comparer la France à une dictature....
"La scribe" pourrait se définir en comparaison avec "Le nom de la rose" : un roman qui se déroule en pays Franc, en l'an 800, à la veille du sacre de Charlemagne. La belle histoire d'une jeune femme qui, par ses talents d'écriture, de compréhension du Grec et du Latin, va avancer au fil d'une enquête qui met en cause le pouvoir du clergé de l'époque.