pockaman a écrit :Bon, j'ai mis le nez dans les caisses...
La carrosserie, bien protégée par des montages de draps et de couvertures, est toujours aussi belle :
Une caisse pleine de morceaux de couple conique, à monter soi-même :
Une caisse pleine de tas de trucs : carbus, pièces aussi diverses que variées...
Une caisse pleine de morceaux de moteur, cylindres réalésés, pistons Wossner neufs, bielles neuves, un bloc embiellé fraisé de partout, une distri bricolée avec un mélange de simplex et de duplex, des culasses de R90, des soupapes...
Une caisse pleine de morceaux de boîte de vitesses, avec des vitesses au fond, et la boîte vide au-dessus, le tout allégé au disque à lamelles...
Une caisse pleine d'embrayages, un volant surrallégé dépourvu de sa couronne de démarreur, et un mécanisme très allégé, plus des tas de trucs qui ne serviront vraissemblablement pas :
Une boîte avec un système d'allumage électronique antédiluvien avec avance mécanique, et obturateur à led :
Depuis le début de la semaine, j'ai commencé à réassembler le bloc. Le vilo que Looping avait allégé lui-même a été conservé par François (pour le souvenir...) car il était allégé de manière disons peu conventionnelle, et risquait de compromettre l'ensemble.
François a fourni un autre vilo de /7 pour aller dedans. J'ai allégé et rééquilibré ce vilo (moins -600g), monté une distribution simplex, et puis, j'ai hésité sur le volant moteur...
Quelle va être l'utilisation de cette moto ? Sûrement pas de gagner un championnat, mais elle va être plus susceptiblement prêtée à des gens qui n'ont pas forcément l'expérience de la piste, ni de ce genre de brêle (à vous qui me lisez, pour la plupart...), et je préfère garder la possibilité de monter un démarreur.
J'ai donc monté un volant allégé de R80G/S sur le vilo.
A l'avant du moteur, je compte monter un capteur magnétique qui transmettra un signal à un boîtier d'allumage Ignitech TCIP4, je prépare donc le support du capteur.
Ensuite, pour la prépa moteur... L'arbre à cames présent avec le moteur est un 336, racing du kit BM de la grande époque.
Les pistons, eux, sont des allégés de chez Wossner en 750cc, mais en forme d'origine, c'est-à-dire qu'ils ne compriment pas plus que l'origine.
Je mesure le volume des chambres de combustion : 48,6cc, soit un taux de compression de 8,7:1. Mouais. Pas tellement compatible avec un arbre à cames racing. Je vire le joint d'embase, retire un miilimètre sur la culasse, et vais pour reprend la mesure... impossible : le pourtour du piston tape dans la culasse.
Et que je te joue de la dremel pour retirer ce qu'il faut sur la culasse...
C'est bon, la culasse se monte.
Oui, mais le moteur ne tourne pas bien loin : les soupapes tapent dans le piston.
A nouveau concert de dremel dans les pistons...
C'est bon, ça passe, avec la garde réglementaire partout.
Je peux enfin reprendre la mesure de chambre de combustion : 44cc, soit 9,6:1.
Pour un moteur de course, c'est pas encore la panacée, mais sans pistons racing, c'est le plus qu'on peut obtenir !
On ne vise pas non plus les 80ch, mais 10,5, ça aurait été mieux... tant pis.
Voilà, on en est là, les prochaines étapes bientôt.
